Le Parc

Le Parc est un des lieux les plus paisibles du château. Les élèves ont pour habitude de s'y rendre pour rencontrer leurs amis entre deux heures de cours ou simplement pour prendre un peu l'air et profiter du soleil après une longue journée de cours. C'est pour cela qu'on peut trouver un nombre diverse de personnes en train de flâner entre les grands arbres ou en pleine discussion sur un banc au bord de l'eau. Parce que oui, il y a même un lac sur les bords de ce magnifique parc : le Lac Noir. Ce point d'eau aux reflets brillants par beau temps et recouvert d'une fine couche de glace en Hiver, renferme une multitude de créatures magiques aquatiques, parait-il. Le principal gardien des eaux n'est autre que le célèbre Calmar Géant qui peuple les profondeurs accompagné de ses acolytes les Strangulots et de ses prétendantes les Sirènes. Personne ne sait si ces créatures existent réellement à Poudlard mais les professeurs prennent un malin plaisir à alimenter cette rumeur en racontant aux premières années quelques anecdotes sur leurs apparitions au court des siècles sur les rives du Parc.

Si vous regardez de plus près, vous pourrez apercevoir des élèves de première année en train de déterrer des Géranium Dentu pour rendre un devoir de Botanique particulièrement difficile. Les voir les mains dans la terre, c'était une scène plutôt risible mais il faut comprendre leur envie de réussir. Non loin de là, assis sur un vieux banc de bois, un professeur et son adjoint les regardent s'affairer sans bouger le bout de leur baguette pour les aider. Ils les surveillent néanmoins du coin de l’œil, un air nostalgique sur le visage en se remémorant leurs années à l'école de magie. Un peu trop distraits par les jeunes sorciers, ils ne font pas attention au groupe d'élèves un peu plus vieux qui avaient jeté leur cape sur le gazon pour faire trempette dans le Lac Noir. L'animation ne manque pas et tout ce beau monde ne vous donne qu'une seule envie : passer du temps au milieu de ce Parc. A lui seul il fait naître de nombreux souvenirs qui resteront gravés dans l'histoire du château et les élèves ne pourront jamais oublier les moments qu'ils auront passé dans ce lieu unique. Entre les premiers baisers échangés, les courses poursuites entre les arbres et les révisions communes des examens sur l'herbe fraîches, rien ne s’effacera. Du moment que des élèves le feront vivre, ce lieu restera animé, naturel, magnifique et surtout magique.

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La cloche venait de sonner, ce qui signifiait que le dernier cours de la journée était finis. Avant le repas du soir, Titouan décida donc de faire un petite balade dans le parc, comme à son accoutumé. Le jeune homme déambula dans le petit terrain, à la recherche d'une solution, savoir pourquoi l'hiver détruisais tout les souvenirs de l'année passée. Bon, il est vrai que c'est encore l'automne, mais la saison des neiges arrive bientôt, et c'est comme si l'on y était déjà. Titouan s'appuya contre un chêne, demeurant au centre du parc. Il sortit son tambour, et commença à broder une œuvre, et plus précisément, il mis sur le coin supérieur droit la lune. A ce moment là, une feuille lui tomba dessus, et il sourit. Après quelques allez-retours d'aiguille, il était déjà absorbé par son œuvre, qui venait à peine de se commencer. Pendant ce temps, son attention se portait aussi sur les alentours, si ... calmes. Par ces temps de chien, personne ne voulait s'aventurer dehors, c'était sûrement pourquoi le jeune blaireau aimait ce lieu, il n'y avais personne pour le déranger, personne pour se moquer ou le bousculer.

Tout seul, hihi Le Parc 3562856982

Ah l'hiver ! Ce moment glacial qui ne donne envie à personne de sortir de chez soi. Vraiment personne ? Non ! Au milieu du parc, un jeune garçon de 1ère année est assis seul sur un banc, une écharpe bleue autour du cou, un grand manteau d'hiver sur les épaules. Il regarde face à lui, les yeux dans le vide... Il réfléchit. Cela fait déjà plusieurs semaines qu'il est arrivé au château et il n'a encore rien fait de spécial, ce n'est pas dans ses habitudes. Mais que pourrait-il faire après tout ? Entre une tante directrice, une sœur jumelle préfète et un lui elle aussi préfèt, son champ d'action est fortement limité... Ah moins que...
- Oh mais oui, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Le jeune garçon sourit, les yeux toujours dans le vide. Ayant enfin trouvé son idée, il faut maintenant élaborer le plan dans les moindres détails, comme il a l'habitude de le faire. Et ensuite... Il faudra mettre tout ça à exécution.
Mais il n'en est pas encore là, et pour le moment il continue de se geler les miches dans le vent glacial de l'hiver. La neige tombée sur lui au cours des cinq dernières minutes l'a presque transformé en bonhomme de neige. Il arrive à peine à bouger...
- Fait pas chaud ! Tata aurait quand même pu mettre un radiateur dehors, parce que là c'est pas qu'on se les caille mais un peu quand même...
Alors enfin le Serdaigle se décide à se bouger. Il se trémousse pour faire tomber la neige qui le couvre et se lève de son banc. Il rentre alors en direction du château, quittant le parc.
Son plan est presque prêt... Il sera bientôt mis à exécution.

Lorsque la directrice de maison se réveilla, elle poussa doucement ses rideaux de velour bleu. Elle se frotta les yeux pour tenter de se réveiller. Dehors, par sa fenêtre, elle voyait des flocons de neige tomber. Alors, elle se rapprocha du bord de la tour pour mieux les contempler. Elle fut tentée d'ouvrir sa fenêtre. Sauf que, si elle faisait cela, elle prendrait froid et serait rapidement trempée. Non, pour observer la neige tomber, ce n'était pas la bonne solution. La bonne solution consistait à... Faire un tour dans le parc ! Toute heureuse à l'idée de se frotter contre la neige et de ressentir mille sensations de fraîcheur, la jeune femme s'habilla. Elle revêtit un gris manteau d'hiver et d'épaisses bottes de cuir. Il ne fallait pas qu'elle sentît trop le froid à l'intérieur d'elle même, sinon elle serait en position inconfortable.

Enfin, mademoiselle Evans descendit les multiples escaliers entre sa tour et le parc. Après avoir poussé la lourde porte d'entrée, elle contempla le parc désert. Ah ! Quel bonheur d'être libre un mardi matin alors que les élèves avaient cours ! Cette liberté poussa même Ariane à faire ce dont elle rêvait tant : un bonhomme de neige ! Elle agita sa baguette. Et en deux, trois mouvements, un bonhomme de neige était dressé ! La magie est vraiment merveilleuse ! Mais, la jeune femme ne s'arrêta pas là. Pour orner le parc, elle fit apparaître une guirlande sur un buisson.